Portrait Gian Carlo DANIELI

Portrait de Gian Carlo Danieli, qui a rejoint l’équipe de l’AMFIE en Novembre en tant que Business Development Manager. Gian Carlo a pour mission de poursuivre le travail de Gabriele Strupp, désormais en retraite.
Nous remercions Gabriele chaleureusement d’avoir accompagné les sociétaires de l’AMFIE pendant ces 4 dernières années et lui souhaitons une belle nouvelle vie.

 

Parle nous de ton parcours : Où as–tu grandi ? Quelle est ta formation ?

Je suis né en France, de parents italiens, ce qui m’a donné les deux cultures, française et italienne. J’ai suivi des études universitaires de gestion, d’économie et de finances, à Nancy puis à Milan. Compte tenu de la réputation de la place financière de Luxembourg, il m’a paru naturel de venir y travailler à la suite à mes études

 

Quel est ton parcours professionnel ?

J’ai commencé en 1998 dans une banque en ligne française basée à Luxembourg, dans laquelle je conseillais des épargnants français, tout en développant parallèlement un ensemble de services dédiés aux épargnants italiens.  Je me suis aussi brièvement essayé dans l’audit, mais, rapidement rendu compte que ce n’était pas ce que je voulais faire ; aussi, je me suis excusé de d’abandonner si vite et me suis réorienté vers la banque privée. J’ai travaillé dans une équipe internationale dont les clients étaient essentiellement résidents en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique du sud, au Canada etc… Je leur donnais des conseils en investissement et structuration de patrimoine, tout en les accompagnant un peu dans les thématiques fiscales.  J’ai aussi conseillé des investisseurs dans leurs projets de crédits lombards et immobiliers de type « equity release ».  Tout au long de ces 22 ans de carrière, j’ai occupé divers postes à responsabilité au contact des clients privés au sein de plusieurs institutions financières de la place. Cela m’a appris à être à l’écoute des besoins et attentes très individuelles de chaque personne qui me confie son épargne, afin de trouver des solutions qui lui soient adaptées et bénéfiques.

Lorsque j’ai commencé à avoir des discussions avec l’AMFIE, j’avais le désir de travailler dans un environnement plus respectueux de l’humain que celui de la Banque Privée. L’esprit de famille, de communauté et la notion de bienveillance qui se dégagent à l’AMFIE m’ont rapidement convaincu de franchir le pas, car ces notions sont assez éloignées de la réalité du monde bancaire, très individualiste et tourné vers le profit à court terme.

Qu’est ce qui te plaît dans ce métier ?

Je ne suis pas sûr moi-même (rire), peut-être l’idée de faire fructifier de l’argent ex-nihilo. En fait, c’est surtout le plaisir de se rendre utile, en apportant une expertise qui permet de sécuriser et d’apporter des revenus complémentaires aux personnes que l’on rencontre. En général, une vraie relation de sympathie et de confiance s’établit avec les personnes qui viennent nous voir.  C’est vraiment très agréable et gratifiant de sentir de la satisfaction dans leurs paroles, après un échange téléphonique ou une séance de travail.

Tu t’es investi dans des projets caritatifs, est-ce que tu peux nous en parler ?

J’ai une fibre sociale, caritative et de plus en plus environnementale ancrée en moi.  J’ai vite eu besoin de faire quelque chose pour les personnes qui avaient moins de chance lorsque j’ai commencé à travailler. Je me suis d’abord engagé auprès d’une association luxembourgeoise, qui pratique la micro finance en appuyant les acteurs de la finance inclusive. Cette association aide les instituts de microfinance qui n’ont pas accès aux financements internationaux, et leur permet d’acquérir de la crédibilité pour le développement de leurs projets. J’ai apporté mon expertise de financier et participé au Comité d’analyse des financements, puis aux audits.

J’ai eu la chance d’aller donner des cours d’anglais dans des orphelinats en Indonésie, une expérience très riche.

Je participe actuellement à un projet de protection sociale au Ghana, qui consiste à inscrire les nouveau-nés au bureau des naissances et à enregistrer les plus démunis à l’assurance maladie.

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